Dans le cadre du Carême et de la marche vers Pâques, la Paroisse nous invite à réfléchir aux textes de l’Évangile dominical et à l’encyclique Fratelli tutti du Pape François.
Après la réflexion du cinquième dimanche de Carême, voici celle permettant de préparer le Dimanche des Rameaux, célébré à Domgermain, à 9 heures, le 28 mars prochain. Grâce au formulaire en ligne que voici, vous pouvez vous associer à la réflexion communautaire même si vous ne pouvez venir à Domgermain.
Évangile selon Saint Marc, 11, 1-10
Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘‘Que faites-vous là ?’’, répondez : ‘‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’’ »
Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
Pour moi, aujourd’hui :
- Après son entrée dans Jérusalem, Jésus va être rejeté et vivre sa passion. Comment j’accueille Jésus, humble serviteur et prince de la paix ?
- Pour moi, « Être, c’est avant tout aimer » ?
- Est-ce-que je découvre l’amour divin dans le crucifié ?
Réflexion du Pape François dans son encyclique : Chapitre VI – Dialogue et amitié sociale
« Se rapprocher, s’exprimer, s’écouter, se regarder, se connaître, essayer de se comprendre, chercher des points de contact, tout cela se résume dans le verbe ‘‘dialoguer’’. Pour nous rencontrer et nous entraider, nous avons besoin de dialoguer. Il est inutile de dire à quoi sert le dialogue. Il suffit d’imaginer ce que serait le monde sans ce dialogue patient de tant de personnes généreuses qui ont maintenu unies familles et communautés. Le dialogue persévérant et courageux ne fait pas la une comme les désaccords et les conflits, mais il aide discrètement le monde à mieux vivre, beaucoup plus que nous ne pouvons imaginer. » FT VI, 198 « les différences sont créatrices, elles créent des tensions et dans la résolution d’une tension se trouve le progrès de l’humanité ! » FT VI, 203 « Les preuves abondent sur tout le bien que nous sommes en mesure d’accomplir, mais en même temps, nous devons reconnaître la capacité de destruction qui nous habite. L’individualisme indifférent et impitoyable dans lequel nous sommes tombés n’est-il pas aussi le résultat de la paresse à rechercher les valeurs les plus élevées qui sont au-dessus des besoins de circonstance ? » FT VI, 209 « La bienveillance est une libération de la cruauté qui caractérise parfois les relations humaines, de l’anxiété qui nous empêche de penser aux autres, de l’empressement distrait qui ignore que les autres aussi ont le droit d’être heureux. Aujourd’hui, on n’a ni l’habitude ni assez de temps et d’énergies pour s’arrêter afin de bien traiter les autres, de dire “s’il te plait”, “pardon”, “merci”. Mais de temps en temps le miracle d’une personne aimable apparaît, qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence. Cet effort, vécu chaque jour, est capable de créer une cohabitation saine qui l’emporte sur les incompréhensions et qui prévient les conflits. Cultiver la bienveillance n’est pas un détail mineur ni une attitude superficielle ou bourgeoise. Puisqu’elle suppose valorisation et respect, elle transfigure profondément le mode de vie, les relations sociales et la façon de débattre et de confronter les idées, lorsqu’elle devient culture dans une société. Elle facilite la recherche du consensus et ouvre des chemins là où l’exaspération détruit tout pont. » FT VI, 224
- Comment puis-je améliorer par le dialogue et la bienveillance, la vie, en famille, dans mon village, mon quartier, mon travail, ma paroisse ?
- Quels moyens je peux mettre en place pour y parvenir ?