En route vers le quatrième dimanche de Carême 2021

Évangile selon Saint Jean, 3, 1421

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :

« De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

Pour moi, aujourd’hui :

  • À quoi fait référence le serpent de bronze ?
  • Que signifie « Dieu donne son Fils ? »
  • Comment comprendre « Celui qui n’a pas foi est déjà jugé » 
  • Pourquoi Jésus est-il le chemin qui mène au Père ?
  • Que signifie : « être engendré » de Dieu ?
  • L’image de Dieu, est pour moi, un Dieu qui juge ou …

Réflexion du Pape François dans son encyclique : Chapitre IVUn cœur ouvert au monde

« Il faut respecter le droit de tout être humain de trouver un lieu où il puisse non seulement répondre à ses besoins fondamentaux et à ceux de sa famille, mais aussi se réaliser intégralement comme personne. Nos efforts vis-à-vis des personnes migrantes qui arrivent peuvent se résumer en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir, et intégrer » FT IV, 129

« L’arrivée de personnes différentes, provenant d’un autre contexte de vie et de culture, devient un don, parce que, les histoires de migrants sont aussi des histoires de rencontre entre personnes et cultures ; pour les communautés et les sociétés d’accueil, ils représentent une opportunité d’enrichissement et de développement humain intégral de tous » FT IV, 133

« D’autre part, lorsqu’on accueille l’autre de tout cœur, on lui permet d’être lui-même tout en lui offrant la possibilité d’un nouveau développement. Les migrants, si on les aide à s’intégrer sont une bénédiction, une richesse et un don qui invitent une société à grandir » FT IV, 134

 « Celui qui ne vit pas la gratuité fraternelle fait de son existence un commerce anxieux : il est toujours en train de mesurer ce qu’il donne et reçoit en échange. Dieu, en revanche, donne gratuitement. Nous avons reçu la vie gratuitement, nous n’avons pas payé pour l’avoir » FT IV, 140

« Toute culture saine est ouverte et accueillante par nature, de telle sorte qu’une culture sans valeurs universelles n’est pas une vraie culture » FT IV, 146

« La propre identité culturelle s’approfondit et s’enrichit dans le dialogue avec les différences et le moyen authentique de la conserver n’est pas un isolement qui appauvrit » FT IV, 148

« Cette approche suppose en définitive qu’on accepte sans réserve qu’aucun peuple, tout comme aucune culture ou personne ne peut tout obtenir de lui-même »FT IV, 150

  • Quelles sont mes interrogations ?
  • Face à l’accueil des migrants et à l’appel de Jésus (« J’étais étranger et vous m’avez accueilli »), un immigré est-il pour moi un frère à aimer ou quelqu’un de gênant ? Est-il pour moi une richesse ?

Questionnaire en ligne.

Version PDF téléchargeable.

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